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Les réalités du développement logiciel et applicatif en 2021

Le monde du numérique est en perpétuel mouvement. C’est une roue sans fin alimentée par de nouvelles technologies. La définition des bonnes pratiques a été réécrite, de même que les standards de l’industrie. 
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Libéo
6 min
·
29 mars 2021
développement logiciel et applicatif

Saviez-vous que l’insatisfaction envers les projets numériques demeure élevée?

Normal, quand on sait que plus de 70 % des projets de transformation numérique échouent (McKinsey).

Pour contrer une statistique aussi peu enviable, les acteurs du milieu se devaient de réagir. Nous l’avons fait.

Même si développement logiciel et applicatif existe depuis longtemps, la situation exigeait des changements.

Afin d’améliorer la satisfaction générale envers les projets numériques, nous avons adopté trois solutions. Il en existe d’autres, mais ces dernières ont été les plus probantes chez Libéo.

Accompagnement stratégique et co-création

Auparavant, le client n’entretenait qu’une relation utilitaire envers son fournisseur. L’objectif était de présenter un plan mijoté d’avance pour qu’il soit exécuté dans les plus brefs délais.

Le problème, c’est qu’une telle approche impliquait trop souvent une vision, un plan flou, inexact ou carrément sur une mauvaise voie.

Un peu comme si le client s’attendait à ce que l’on prédise le futur dans une boule de cristal. Offrir un maximum de fonctionnalités, une solution parfaite sans connaitre quoi que ce soit des utilisateurs, de l’industrie, des problématiques ou des objectifs d’affaires.

Vous comprendrez que l’accompagnement stratégique et la co-création ont tout fait basculer.

Dorénavant, nous prenons le temps nécessaire à la création en sachant que les priorités peuvent changer en cours de route. Qu’un projet se façonne au fil du temps afin d’assurer une flexibilité incroyable qui se reflète en une pertinence accrue pour l’utilisateur.

En 2021, avant même la première pelletée de terre virtuelle du projet, nous devons répondre à plusieurs questions importantes sur la construction planifiée et réfléchir en équipe.

  • De quel type de chantier s’agit-il entre application, plateforme, outil ou logiciel numérique?
  • Avons-nous eu une discussion sincère sur l’industrie et la vision de l’entreprise?
  • Est-ce que nous avons confronté le client face à ses idées préconçues?
  • Quelle est la raison d’être du projet?
  • Quel est le budget alloué?
  • Quels sont les objectifs à court, moyen et long terme?

Impossible de ne pas impliquer le client dans cette démarche. Ses réponses auront pour fonction de valider la vision englobante du projet, ses particularités.

Il y a donc tout un travail en amont à réaliser. L’équipe se dotera d’un échéancier précis pour mieux prévoir les obstacles possibles en cours de développement.

La philosophie de Design Thinking, axée sur l’utilisateur, est particulièrement aidante pour se mettre au diapason de la vision client.

Elle est appliquée au cours d’ateliers qui prennent une panoplie de formes selon le projet : technologique, de risque, stratégique, etc. Il existe même un type d’atelier, le Design Sprint, qui permet de passer rapidement (en quatre jours!) d’une idée à un prototype.

Un tel niveau de planification permet entre autres de ne pas naviguer à contre-courant sur les eaux numériques.

La méthode agile de développement

L’ancienne façon de faire amenait le fournisseur à exécuter un plan élaboré des mois voire des années à l’avance. Ce qui entraînait le désavantage immédiat d’un manque de pertinence évident : parfois le plan était désuet avant même la première brique posée.

Dans un même ordre d’idées, les clients se lançaient trop souvent dans le développement applicatif ou logiciel en croyant à une solution miracle. Pourtant, aucun plan n’est parfait, surtout pas s’il a été prédéfini et ne respecte pas la vision client.

Les développeurs se butaient souvent à des problèmes liés à la rigidité du plan, de la vision d’affaires. Ils pouvaient se sentir menottés par un gabarit peu flexible. Dès qu’une priorité changeait en cours de route, le projet stagnait et peinait à évoluer.

Heureusement, ce n’est plus la façon de procéder en 2021. Adieu les plans de développement fixes et les budgets entérinés; tout se définit en cours de route afin d’assurer une flexibilité et une pertinence pour l’utilisateur.

Les projets évoluent à vive allure et nécessitent des changements ponctuels.

La méthode de développement agile le dit dans son nom : elle est malléable, elle possède d’excellentes qualités adaptatives.

D’un Sprint de développement à l’autre, l’entonnoir du projet se définit davantage. Au départ, la vision est large et elle finit par se concentrer sur les fonctions les plus essentielles.

Le projet se nourrit des réflexions soulevées à chaque Sprint; de fil en aiguille, les découvertes façonnent le projet.

La méthode de développement agile, c’est aussi ne pas avoir des œillères et être en mesure d’accueillir les inconnus, les impondérables qui marquent tout projet.

Travailler en agile donne un cadre plus flexible au projet. Contrairement à l’ancienne façon de faire, le résultat net est une satisfaction client améliorée envers le projet. Ce dernier gagne énormément en pertinence grâce à une méthodologie éprouvée qui n’est pas statique ni limitative.

Les projets numériques de 2021 travaillés en agile ont pour différence majeure d’impliquer le client comme jamais. En ce sens, c’est une méthode basée sur la confiance, car tous les acteurs sont impliqués au maximum et ce, à toutes les étapes!

Si on reprend la métaphore des eaux numériques, la méthode agile permet de changer de voile sur son bateau sans problème, entre autres grâce aux résultats des tests utilisateur et d’une méthodologie souple.

Le développement continu

Une maison doit pouvoir résister aux intempéries et nécessite souvent des rénovations. Le même principe s’applique au développement logiciel et applicatif en 2021.

Personne ne veut d’une maison délabrée ou qui perd 50 % de sa valeur en une année. Une maison, c’est un investissement, à l’instar d’un projet numérique majeur.

Plus que jamais, les logiciels et les applications nécessitent un développement continu pour répondre aux exigences élevées de l’industrie.

Avant, la construction d’un projet numérique ne tenait aucun compte de la notion de pérennité et de durée de vie exceptionnelle. On bâtissait sans vision d’avenir, on acceptait que la technologie évolue tellement vite que de toute façon, il serait nécessaire de repartir à neuf sous peu.

Au diable les dépenses! C’était effectivement un courant de pensée digne de l’économie du jetable. Se concentrer sur l’arbre qui cache la forêt, adopter une vision à court terme somme toute peu axée sur les réalités changeantes du monde numérique.

En 2021, le courant de pensée n’est plus du tout le même. Le développement continu s’inscrit dans une vision semblable à celle de l’économie durable.

Le but est d’offrir une durée de vie importante aux projets, point barre. Pour y arriver, il convient de cocher toutes ces cases :

  • Une bonne planification
  • Une architecture technologique évoluée
  • Des méthodes de développement continu adaptées

Le dernier point en particulier facilite la livraison de nouvelles fonctionnalités pour le produit. Offrir plus de valeur sans lésiner sur la qualité.

En effet, chaque morceau de code, chaque fonctionnalité ajoutée ou modifiée passe par un pipeline de développement rigoureux. Cela évite de briser des fonctionnalités; le code doit traverser une série de tests automatisés. S’il comporte des lacunes, les scripts pourront le détecter.

En cas de problème, des notifications seront envoyés aux experts qui chapeautent cet aspect du projet. Ce deuxième regard, par des humains cette fois, filtre encore plus l’information rapportée et garantit des actions concrètes, adaptées aux problèmes soulevés par les scripts automatisés. L’intervention humaine élimine aussi la plupart des faux positifs.

Le client peut donc compter sur un processus d’assurance qualité rigoureux qui lui assure de ne pas perdre le fil de ce qui se passe avec son projet.

Comparativement aux plus petites agences, une entreprise comme Libéo a les moyens de se structurer. Nos pipelines de vérification avancés couplés aux tests automatisés assurent une qualité irréprochable à toute nouvelle fonctionnalité du logiciel ou de l’application visée. C’est en quelque sorte une soupape de sécurité.

La réalité d’aujourd’hui ne sera pas forcément celle de demain. Le monde du numérique évolue et la capacité d’adaptation, la malléabilité évoquée en début d’article sont des qualités indispensables de votre prochain projet numérique.

Impossible d’évoquer le développement continu sans toucher la question de disponibilité.

Les projets livrés doivent être accessibles en tout temps. À cet effet, une infrastructure de données basée sur la technologie infonuagique (cloud) est la mieux adaptée. Elle est synonyme d’une disponibilité de réseau 24/7, ce que les clients (et les utilisateurs) recherchent en 2021.

Conclusion

Comme vous pouvez le constater, les réalités du développement logiciel et applicatif en 2021 n’ont rien à voir avec celles du passé.

L’industrie change et nous amène à revoir notre méthodologie, notre plan de match. Rien n’est statique.

Au final, nos trois solutions ont donné des résultats incroyables en matière de satisfaction, de qualité et de performance.

Voici un tableau qui résume grossièrement les différences majeures entre un projet numérique bâti à l’ancienne et les nouvelles façons de procéder, l’alignement que l’on veut donner aux solutions modernes.

Avant Après
Un plan prédéfini, flou et statique Un plan défini en cours de route, clair et évolutif
Une vision à court terme Une vision à long terme
Une connaissance limitée des différentes sphères du projet Une connaissance poussée des acteurs du milieu, des utilisateurs, de l’industrie, des besoins et des objectifs d’affaires
Une grande difficulté à s’adapter et à itérer Maintenance et développement continu, remodelage et redistribution des fonctionnalités au besoin
Un fournisseur qui se contente d’exécuter tout ce qu’on lui demande sans poser de questions Un fournisseur qui se veut un allié proche et qui n’a pas peur de remettre en question certaines idées préconçues pour le bien du projet numérique

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